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Chapitres

Chapitre 5

L’ incroyable LÉGÈRETÉ de l’être

Légèreté et résistance : trois nouvelles Bathyscaphes en titane grade 23.

Auteurs du chapitre

JEFFREY S. KINGSTON

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JEFFREY S. KINGSTON
L’ incroyable LÉGÈRETÉ de l’être
L’ incroyable LÉGÈRETÉ de l’être
Numéro 22 Chapitre 5

Frank Lloyd Wright, l’un des architectes les plus célèbres de son temps, introduisit un style organique, à l’époque révolutionnaire, qu’il décrivait en ces termes :

« Cette architecture organique recherche (...) un équilibre entre légèreté et solidité si parfait, si logique, qu’il donne naissance à une intégrité nouvelle ».

Il parlait bien sûr d’architecture, mais ses propos s’appliquent parfaitement à l’introduction du titane dans le monde de l’horlogerie. Légèreté et solidité. Des qualités auxquelles on peut ajouter la beauté, la résistance à la corrosion ainsi que des propriétés hypoallergéniques. Ces notions sont essentielles lorsqu’il s’agit d’évoquer les trois nouvelles Bathyscaphes en titane grade 23 et les bracelets qui les accompagnent, forgés dans le même matériau. Bien que les trois modèles – l’Automatique, le Quantième Complet Phases de Lune et le Chronographe Flyback – fassent partie de la collection Fifty Fathoms depuis plusieurs années dans d’autres matériaux, ils révèlent aujourd’hui une toute nouvelle personnalité grâce au titane.

BATHYSCAPHE AUTOMATIQUE

L’Automatique a été le premier modèle de la famille Bathyscaphe moderne à voir le jour. Son cadran indique les heures, les minutes, les secondes et la date. Sa nouvelle palette de couleurs, qu’elle partage avec ses cousines, elles aussi en titane grade 23, la différencie de ses prédécesseurs. Son cadran au délicat brossage vertical et sa lunette tournante unidirectionnelle en céramique s’habillent d’un ton gris qui contraste subtilement avec l’anthracite du boîtier et du bracelet. Tout comme les modèles Automatiques précédents, celui-ci est animé par le calibre 1315, un mouvement manufacture de Blancpain. Les attributs du calibre 1315 le distinguent de toutes les autres montres de plongée : un balancier sans raquette avec spiral en silicium, trois barillets, cinq jours de réserve de marche, un décor colimaçonné sophistiqué avec un anglage soigné, des rubis de grande taille ainsi qu’une masse oscillante en or bénéficiant d’une finition NAC (alliage de métaux issus de la famille du platine). Grâce aux propriétés amagnétiques du spiral en silicium, le mouvement présente une résistance élevée aux champs magnétiques, tout en restant visible à travers le fond de boîte en verre saphir.

L’ incroyable LÉGÈRETÉ de l’être
Les trois nouvelles Bathyscaphes en titane affichant les différentes options de bracelet : Quantième Complet Phases de Lune (bracelet en toile de voile), Automatique (bracelet en titane) et Chronographe Flyback (bracelet NATO).

Les trois nouvelles Bathyscaphes en titane affichant les différentes options de bracelet : Quantième Complet Phases de Lune (bracelet en toile de voile), Automatique (bracelet en titane) et Chronographe Flyback (bracelet NATO).

Le TITANE confère une personnalité unique aux nouvelles Bathyscaphes.

BATHYSCAPHE QUANTIÈME COMPLET PHASES DE LUNE

Les années 1970 virent toute l’industrie horlogère suisse basculer dans la crise. Confrontée aux montres quartz bon marché venues d’Asie, la Haute Horlogerie mécanique risquait en effet de disparaître. La stratégie mise en place pour concurrencer le quartz en diminuant le prix des montres mécaniques et en retirant les complications fut loin d’avoir les résultats escomptés. Mais Blancpain voyait les choses d’un autre œil. Pour la Maison, une montre mécanique constituait une forme d’art et un hommage à l’artisanat d’exception ainsi qu’à la tradition horlogère. Plutôt que de simplifier ses garde-temps, Blancpain fit le choix d’y réintroduire des complications, au premier rang desquelles figurait un calendrier complet indiquant la date, le jour de la semaine ainsi que le mois, associé à une phase de lune. Ce retour aux racines historiques des garde-temps de prestige raviva leur charme et leur attrait, donnant ainsi un nouveau souffle à l’horlogerie mécanique. En découvrant ce modèle Blancpain, au début des années 1980, le public comprit qu’un superbe garde-temps réalisé à la main n’avait rien à voir avec une montre à quartz produite en série. Le succès de Blancpain avec ce quantième à phases de lune fut immédiat. Il ouvrit la voie qui permit à l’industrie horlogère suisse de sortir de la crise qui avait failli lui être fatale. L’esprit de ce modèle né dans les années 1980 et devenu emblématique de la Maison perdure aujourd’hui encore et traverse toutes les collections, y compris la Fifty Fathoms avec ce modèle Bathyscaphe.

Sur le quantième complet à phases de lune, on peut lire la date sur le pourtour du cadran, indiquée par une grande aiguille et complétée par des guichets affichant le jour de la semaine et le mois. L’indication des phases de lune, située à 6 heures, termine cette disposition signature de Blancpain, qui a été appliquée à la Bathyscaphe. L’ajout de cette combinaison de complications n’enlève rien à l’ADN de la Bathyscaphe, montre de plongée depuis ses débuts en 1956. La palette de couleurs de cette nouvelle version en titane est identique à celle du modèle Automatique : le gris du cadran contraste avec celui de la lunette tournante unidirectionnelle en céramique, légèrement plus sombre. Le cadran arbore un subtil décor soleillé, qui le distingue du motif vertical de l’Automatique.

Le mouvement – le calibre manufacture 6654 – est doté d’un balancier sans raquette avec spiral en silicium et de deux barillets. Il possède une réserve de marche de 72 heures. La fonction quantième développée par Blancpain est unique, car entièrement sécurisée. Dans le monde de l’horlogerie, les montres à calendrier sont la plupart du temps vulnérables à la casse, survenant si le porteur tente de régler le calendrier au moment où sont effectuées les corrections automatiques quotidiennes. Le calibre 6654 est protégé contre ce risque. Si le porteur opère un réglage manuel au moment où les corrections automatiques surviennent, les composants automatiques sont déconnectés, ce qui élimine tout risque de dommage pour le mouvement.

La Bathyscaphe Quantième Complet Phases de Lune

La Bathyscaphe Quantième Complet Phases de Lune

Tous les garde-temps de la collection Fifty Fathoms doivent être ENTIÈREMENT FONCTIONNELS SOUS L’EAU, y compris les chronographes.

BATHYSCAPHE CHRONOGRAPHE FLYBACK

Historiquement, les chronographes n’avaient pas leur place dans le monde de la plongée. En effet, les poussoirs utilisés pour le démarrage, l’arrêt et la remise à zéro, essentiels à tout chronographe, n’étaient pas étanches. Cette incapacité à adapter les chronographes au milieu sous-marin conduisit Jean-Jacques Fiechter, à l’époque coprésident de Blancpain, à concevoir la lunette tournante destinée à chronométrer les plongées. Cette création, aux côtés des autres inventions pionnières de Jean-Jacques Fiechter, donna naissance à la première Fifty Fathoms.

De nos jours, cependant, l’invention des poussoirs scellés a permis la création de chronographes de plongée. Lorsque ceux-ci apparurent pour la première fois dans la collection Fifty Fathoms en 2007 avec la Fifty Fathoms Chronographe Flyback, suivie plus tard par la Bathyscaphe Chronographe Flyback, le directeur général de Blancpain, Marc A. Hayek, tint à souligner le fait que tous les garde-temps de la collection Fifty Fathoms devaient être entièrement fonctionnels sous l’eau, et que le chronographe avait toute sa place dans la collection grâce aux poussoirs étanches modernes.

Le ton gris du cadran et de la lunette tournante unidirectionnelle en céramique caractérise la nouvelle Bathyscaphe Chronographe Flyback en titane. Comme pour les autres modèles en titane, on retrouve sur cette version le léger relief à la surface du cadran, dont la partie principale arbore un décor soleillé qui contraste avec l’élégant motif azuré des compteurs.

Tout comme ses aînées en céramique et en acier, la Bathyscaphe Chronographe Flyback est animée par un mouvement à remontage automatique, le calibre manufacture F385. Il bat à la fréquence idéale pour un chronographe : 5 Hz. Ainsi, chaque seconde est précisément divisée en dixièmes. Dans la lignée des autres mouvements Blancpain, le calibre F385 présente un balancier sans raquette avec spiral en silicium. La lettre « F » qui figure sur le calibre signale qu’il s’agit d’un chronographe flyback. Avec un chronographe habituel, trois manipulations sont nécessaires pour chronométrer un intervalle temporel, revenir à zéro et commencer une nouvelle mesure. Avec la fonction flyback, une seule pression suffit. Actionner le poussoir situé à 4 heures permet d’effectuer toutes ces opérations en un seul geste.

La Bathyscaphe Chronographe Flyback.

La Bathyscaphe Chronographe Flyback.

LES TROIS nouvelles Bathyscaphes en titane sont disponibles sur un BRACELET EN TITANE GRADE 23.

LE BRACELET

Les trois nouvelles Bathyscaphes en titane s’accompagnent en option d’un bracelet en titane grade 23. Son design reprend celui du « 71 », le bracelet classique de Blancpain. Introduit pour la première fois au début des années 1990, le 71 doit sa renommée au confort qu’il procure une fois au poignet. La nouvelle version en titane arbore une élégante finition brossée sur tous les côtés. Blancpain a par ailleurs mis au point un nouveau système pour relier les maillons du bracelet. Au dos de chaque maillon sont placées des goupilles, ce qui offre une grande fluidité dans le réglage du bracelet. Aucun outil spécial n’est requis. Un tournevis ordinaire suffit pour manipuler ces goupilles et ainsi enlever ou ajouter des maillons afin d’ajuster parfaitement la longueur du bracelet.

L’ incroyable LÉGÈRETÉ de l’être
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Chapitre 06

LE TITANE

Le matériau de référence qui associe solidité, légèreté, résistance à la corrosion et confort.

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JEFFREY S. KINGSTON
LE TITANE
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